Disparition de Jennie Kergoat-Ruelland, grande dame de l’aérien et de l’entreprenariat

7 octobre 2025   Rédaction   2 commentaires   People    Etats Unis, Jennie Kergoat-Ruelland, So Jennie, United airlines    4611 vues

C’est avec une grande tristesse que le monde du transport aérien, du tourisme mais aussi celui du luxe et de l’entrepreneuriat a appris la nouvelle : Jennie Kergoat-Ruelland, la fondatrice de la marque de boissons effervescentes sans alcool So Jennie, est décédée brusquement en octobre 2025 à l’âge de 75 ans. Son parcours, marqué par l’audace et l’innovation, restera une source d’inspiration.

Après avoir consacré la première partie de sa carrière au transport aérien, notamment chez United Airlines, Jennie Kergoat-Ruelland avait choisi de se réinventer en 2007, se tournant vers l’univers du luxe et de l’événementiel. C’est lors de l’organisation de mariages princiers dans les Émirats arabes qu’un déclic se produit.

« Je voyais tous ces convives pour qui l’alcool n’était pas autorisé, boire des jus de fruits dans de magnifiques flûtes en cristal », se souvenait Jennie.

C’est de cette observation qu’est née sa conviction : « Il était temps d’inventer une boisson à bulles sans alcool prestigieuse et délicieuse ».

De l’idée à la création de So Jennie

En 2008, Jennie crée sa société, Manoir des Sacres, et se lance dans le développement de cette boisson atypique.

L’année 2010 marque une étape cruciale : elle s’associe à un professeur en œnologie et chimie alimentaire pour concrétiser sa vision. 

Jennie tenait à une distinction essentielle : « Ce n’est pas un vin alcoolisé qui a été désalcoolisé, mais un nectar qui n’a jamais fermenté, d’où l’appellation 0% d’alcool », précisait l’entrepreneuse.

C’est ainsi que la marque So Jennie ! est officiellement lancée, avec l’aide précieuse de réseaux de femmes tels que HEC au Féminin, qui l’ont soutenue en conseils stratégiques.

Jennie Kergoat-Ruelland a immédiatement misé sur l’exportation internationale, démarrant son aventure par les Émirats arabes, la Malaisie et le Koweït, avant d’élargir sa distribution aux Etats-Unis, à Hong Kong et, en France, notamment à la Grande Épicerie de Paris.

Son décès soudain laisse l’industrie orpheline d’une entrepreneure passionnée, qui a su prouver que le luxe et la fête pouvaient se conjuguer parfaitement avec l’absence d’alcool.

La Quotidienne présente toutes ses condoléances à sa famille et à tous ses amis.

PR