La pastorale en si bon chemin


Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle.

compostelle-2Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques ?  » Je n’avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m’avait profondément infecté. J’ignore par qui et par quoi s’est opérée la contagion. Mais, après une phase d’incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j’en avais tous les symptômes.  »

876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l’arrivée à Santiago, le constat est là.

Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin de Saint Jacques de Compostelle est une expérience de désincarnation, il libère du  » tropplein « , mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonance particulière.

Immortelle randonnée. Compostelle malgré moi
Jean-Christophe Rufin
Gallimard Editions





    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sur le même sujet

La surprenante histoire de sept personnages hors du commun

La surprenante histoire de sept personnages hors du commun

882 vues
26 mai 2023 0

Un cireur de chaussures qui se retrouve héros national, un chômeur en 1929 qui...

Du courage et de la force façon Pierre Loti

Du courage et de la force façon Pierre Loti

1000 vues
17 mars 2023 0

L’ouvrage « Pierre Loti et le Pays-basque » est un beau livre de Jean-Louis...

Trois récits de Norvège

Trois récits de Norvège

1349 vues
3 février 2023 0

La deuxième édition de la manifestation Lumières Nordiques se déploie de nouveau en territoire...