Le printemps arrive et avec lui la pleine saison des city breaks. Ce type de séjours, avec deux ou trois nuits proposées, est depuis quelques années, largement plébiscité par de nombreux français qui y voient l’occasion de bien décompresser à moindre frais.
Si l’on en croit une étude du groupe Aparthotels adagio, leader des hébergements en ville, près de 60 % de la population française interrogée disent partir une à deux fois par an en court séjours dans une ville européenne tandis que 20 % d’entre eux déclarent avoir réservé un séjour au moins quatre fois par an.
Il semble d’ailleurs, toujours d’après l’étude, que les jeunes gens entre 18 et 29 ans soient les plus grands consommateurs de ce type de vacances qui séduit évidement également les familles, les couples ou les retraités.
Bien sûr ce phénomène grandissant est favorisé par l’offre toujours plus nombreuse des producteurs de voyages via internet mais également en corollaire par l’offre low cost des compagnies aériennes et des nouvelles lignes ferroviaires.
« A l’heure actuelle, une trentaine d’euros suffisent, à certaines périodes en aller simple, pour s’évader et s’offrir un bol d’air » précise Judith, 39 ans, cadre commerciale à Lyon.
La richesse de l’offre et la compétition entre les acteurs transporteurs, producteurs ou distributeurs amène ainsi le constat qu’il est devenu aisé de partir plus souvent même si moins longtemps.
L’arrivée des trains en centre-ville, la desserte des aéroports par des nouveaux acteurs plus souples et l’interconnexion mieux maîtrisée entre les villes permet, de plus, d’optimiser son temps sur place.
La France au premier rang
Plus de 50 % des déplacements court séjours se fait à destination des régions françaises. Ce point, bien souligné par l’étude d’Aparthotels, devraient faire réagir les professionnels à commencer par les conseillers en voyages qui y trouveraient une source de revenus, à l’heure où l’on constate une (relative) désaffection de certaines destinations pour cause d’insécurité, de crise sanitaire ou d’instabilité politique…
Paris et ses célèbres monuments arrive évidement toujours en tête mais on note l’émergence de ville telles Marseille ou Lyon, elles aussi plébiscitées pour leur richesse culturelle et leur art de vivre particulier.
En Europe, le classement n’a pratiquement pas bougé depuis une dizaine d’année avec Londres, éternel numéro un, Barcelone, Rome, Bruxelles, Berlin et Prague.
Ces villes séduisent par leur facilité d’accès, leur patrimoine et leurs infrastructures culturelles comme les théâtres, les zoos mais surtout les musées à l’instar du musée Guggenheim à Bilbao véritable aimant européen pour les touristes.