La France est confrontée à un problème politique brutal dans ce qu’on appelle la « francophonie », la région africaine qui parle sa langue et qui s’est rebellée contre l’influence de la métropole. Tout a commencé avec la crise au Niger, qui a conduit à l’expulsion de l’armée française et à l’entrée des militaires Russes sur ces territoires.
Evidemment l’espace aérien a été fermé et Air France a donc dû arrêter de voler. Mais en raison de la situation géographique du Niger, la compagnie aérienne a également cessé ses opérations vers Bamako, au Mali, et Ouagadougou, au Burkina Faso.
Et de plus, elle a été contrainte de prolonger la suspension des vols, en vigueur depuis plus d’un mois.
« Ces itinéraires sont pourtant très rentables » rappelle un expert du transport aérien, « quand on sait qu’Air France dessert quotidiennement le Mali et le Burkina Faso cinq jours par semaine« .
Les choses sont même pires qu’il n’y paraît car les gouvernements du Mali et du Burkina Faso ont manifesté leur solidarité avec le Niger, faisant d’Air France une compagnie aérienne indésirable.
Pour information, le gouvernement malien a annulé le droit de vol français et a retiré ses liaisons. Le gouvernement français a bien entendu déposé une protestation.
La situation politique dans la région est extrêmement délicate et Air France ne peut qu’attendre l’évolution de la situation.
Il est vrai que la région se retrouve également privée d’une de ses connexions les plus fiables.
Une très mauvaise nouvelle pour la reprise économique et financière et l’avenir de ses activités sur le continent.